Les actions du collectif diamant


 

Le lieu de la conférence Timeless Jewels, Paris 6ème
Le lieu de la conférence Timeless Jewels, Paris 6ème

Comme il est important de mettre en avant la naturalité du diamant et tous les efforts effectués depuis 20 ans, par les producteurs de la gemme pour garantir une attitude éco-responsable et le respect du travail humain, le Collectif Diamant est intervenu cette fois, lors d’un événement grand public, le salon Timeless Jewels à Paris. Mina El Hadraoui, directrice France du Natural Diamond Council et porte-parole pour l’Hexagone (Collectif Diamant). Rappelons l’impact de cette conférence, car l’industrie diamantaire fait vivre pas moins de 10 millions de personnes dans le monde. Mina El Hadraoui a expliqué toutes les valeurs de l’industrie diamantaire : de la mine à l’écrin ; et surtout pourquoi l’unicité, la rareté, la beauté du diamant naturel ?
Avec des arguments concrets, les diamantaires font confiance à leurs gemmes inaltérables et à leur image de bonne conduite ; c’est la raison pour laquelle ils ont construit le Collectif Diamant qui réunit toutes les instances, de la production au retail. Les organisations référentes de la filière diamant en France : le NDC (Association des Producteurs de diamants), l’UFBJOP (Union Française de la bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie des Pierres et des Perles), le LFG (Laboratoire Français de Gemmologie), Francéclat et l’UBH (Union Bijouterie Horlogerie) pour le retail.

Mina El Hadraoui, de façon limpide et transparente, a décrit les raisons pour lesquelles « s’offrir un diamant » était un geste qui allait vers la beauté de la Nature, esthétique, responsable et respectant le travail de l’Homme. Voici les points principaux qu’elle a pu développer lors de cette conférence.
 

Mina El Hadraoui, porte-parole du Collectif Diamant et directrice France du Natural Diamond Council explique au grand public les valeurs avant-gardistes de l’industrie du diamant naturel

« Le diamant naturel est très ancien et suit le processus de l’évolution de la Terre »
A la différence de certains diamants élevés en laboratoire en 3 mois, le diamant naturel lui est unique et rare car il est très ancien. L’engagement d’éternité qu’il souligne est lié à son processus de formation. « Le diamant naturel date de 1 à 3 milliards d’années où la terre a commencé à se former et c’est petit à petit, que les diamants naturels sont remontés à la surface ». Le diamant naturel doit être qualifié de « miracle de la nature » et les gisements sont rares. Il sort comme d’une boite à trésor, de la roche « Kimberlite » et ses gisements se situent au Canada, sur le continent africain comme la Namibie, l’Afrique du Sud, le Botswana… Le diamant naturel paraît assez lointain car il se forme à l’origine, à plusieurs centaines de kilomètres sous la Terre. Ce sont les éléments qui sont les plus anciens que l'on puisse toucher. Et en même temps ils sont chargés d’une symbolique très forte de l’intime : l’attachement, l’amour, le lien incassable… Car rappelons-le, le diamant vient du mot « adamas » qui signifie « inaltérable ». C’est d’ailleurs une pierre très dure, tellement, qu’elle est employée dans les industries comme l’automobile, le ferroviaire et bien évidement la joaillerie qui concrétise l’amour éternel.
Rareté évidente. Mais rareté au niveau des couleurs : il existe plusieurs teintes de diamant naturel. « Les diamants roses ou rouges sont rarissimes d’où leur succès absolu lors de ventes aux enchères des grandes maisons internationales aujourd’hui », précise Mina.

 Mina expliquant toutes les normes très strictes de l’industrie du diamant naturel

« L’industrie diamantaire est très stricte et possède des normes pour le consommateur »
« Nous ne sommes plus au 17ème siècle ; l’industrie diamantaire est vraiment moderne avec des critères internationaux. Elles possèdent des normes réfléchies par toute la filière depuis des décennies. Rappelons la loi des « 4C » pour la commercialisation et l’expertise des pierres (couleur, clarté, poids et taille en français). Le diamant naturel est très normé pour le consommateur qui peut le faire expertiser en laboratoire car la gemme est aussi tracée. Le processus de Kimberley qui date de plus de 20 ans en est la preuve et prouve l’effort des producteurs pour la garantie d’une gemme qui provient d’un réseau sérieux, sain et en toute sécurité au niveau même de l’ONU.

« Une industrie qui prône à 100 % le développement durable »
« Les producteurs de diamant sont responsabilisés par rapport à leur production et au respect de la nature et n’avancent pas d’arguments sans fondement, ou d’arguments marketing depuis plusieurs décennies » affirme Mina El Hadraoui. Par exemple, les producteurs s’adaptent à chaque pays pour l’extraction, même dans des conditions extrêmes comme au Canada de température de – 20 °C. Ils n’utilisent aucun produit chimique pour extraire. L’eau qui est utilisée est recyclée, ce qui engendre un cercle vertueux environnemental pour l’activité. Au niveau faune et flore, les mines plus exploitables sont rebouchées ; et les animaux autour sont protégées sur plusieurs kilomètres.

« Ressources recyclées, mais aussi dynamisation des économies locales »
« Un très bel exemple est celui du producteur le Botswana. Un pourcentage extrêmement important des bénéfices de l’industrie diamantaire est réinjecté dans l’économie locale du Botswana (infrastructures, santé, éduction…)  Car là-bas l’Homme est valorisé. D’ailleurs il y a une grande modernité des philosophies : tous les âges et surtout moins de différences de genres. Certaines femmes dirigent les mines au Botswana. Le diamant est accessible à tous et les diamantaires forment même aux métiers de demain (éducation, promotion par la formation de grande qualité). C’est donc une branche d’activité très importante pour la population. Là même où ils sont précurseurs, c’est que l’employé de l’industrie d’extraction est bien mieux payé que dans le reste du pays.

« Réduire toujours l’impact carbone »
L’industrie du diamant naturel se remet sans cesse en question et possède un lourd engagement pour réduire son impact carbone sur la planète. Une nouvelle étude préliminaire vient d’être lancée visant à déterminer si le minerai de kimberlite, utilisé pour l’extraction des diamants, pouvait aussi être utilisé pour absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Une vraie question qui occupe tout le mouvement écologiste.

En conclusion, le diamant naturel, gemme éternelle, est vraiment la pierre qui fait le trait d’union entre l’origine, le présent et le futur des populations et celui de la terre et la notion de naturalité. FG.

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