Mise en contexte du « Total Clarity Report »

L’industrie diamantaire est très respectueuse de l’environnement à travers son activité. Elle a connu une métamorphose très positive depuis plus de 15 ans pour déployer les meilleures pratiques de l’extraction du diamant brut, préservant les sites, la faune et la flore. Voici ci-dessous, un résumé de ce rapport rédigé par le cabinet indépendant Trucost ESG Analysis*.

Aussi, à souligner, la filière diamant s’est volontairement dotée depuis dix ans, d’outils supplémentaires de contrôle et d’amélioration des pratiques, comme le Responsible Jewelery Council (RJC), un standard international dont les membres sont soumis à des audits stricts de leurs pratiques sociales et environnementales.

  • Le cabinet a étudié 21 indicateurs socioéconomiques et environnementaux clefs, couvrant plus de 150 métriques différentes collectées auprès des établissements membres du Natural Diamond Council


Crédit : la « Finsch Mine » en Afrique du Sud

Des diamants & la planète

1. Encourager la gestion durable des écosystèmes (faune & flore)

Dans les pays miniers, l’extraction rime avec la protection constante de la faune et de la flore. Plusieurs membres du Natural Diamond Council sont reconnus pour leurs actions dans le domaine de la sauvegarde des espèces et des réserves naturelles. Leurs initiatives comprennent leurs propres programmes de conservation et de surveillance ainsi que des partenariats avec les autorités locales, les communautés et les associations de préservation. Au travers de ces efforts, les sociétés productrices de diamant aident à protéger les milieux vulnérables, y compris des milliers de caribous, d’ours grizzly et d’éléphants. Par exemple, la vie sauvage a droit de passage, par principe, sur tous les sites miniers. 2 650K m2 de terres sont protégées par les membres du Natural Diamond Council, soit 3 fois la surface qu’ils utilisent pour leur activité.

Un exemple emblématique de ces initiatives de conservation est la « Route du Diamant », un réseau de 8 sites sauvegardés établi par le Groupe De Beers. Le réseau couvre plus de 1 800 kilomètres carrés d’habitats essentiels en Afrique du Sud, au Botswana et en Namibie. Ces vastes plaines de la « Route du Diamant » offrent également des opportunités uniques d’études pour des étudiants, des scientifiques et des enseignants. Autre exemple, Petra Diamonds a réalisé des investissements sur le long terme en créant et en assurant la maintenance de larges réserves, notamment une réserve écologique de 67 000 hectares en Afrique du Sud et une autre de 906 hectares en Tanzanie. Bien d’autres exemples prouvent l’engagement du respect de la biodiversité.


Crédit : Natural Diamond Council

 

2. Soutenir les éléments essentiels : l’air, l’eau et la terre 

Qualité de l’air : Les sociétés productrices du Natural Diamond Council ont pris l’engagement de réduire leur empreinte carbone estimée aujourd’hui à 160 kg de CO2 par carat taillé, grâce à la réduction de leur intensité énergétique, à l’accès plus important aux énergies renouvelables et enfin, aux programmes innovants de capture et de stockage du CO2. 

L’eau et son traitement : Deux points soulignent un fort engagement environnemental. Les membre du Natural Diamond Council recyclent 83 % de l’eau qu’ils utilisent pour leur activité d’extraction. Cette dernière est mécanique et n’utilise que peu de produits chimiques. Le traitement du minerai dépend d’eau et de pression et se repose sur les caractéristiques physiques naturelles des diamants. 


Crédit : Mine de diamant Diavik

 

3. La terre, reconstruire après la mine non usitée 

99 % des déchets produits par les exploitations minières du Natural Diamond Council sont constitués de roches. La gestion de ces déchets est réalisée sur place. Ces déchets sont stockés et finalement réhabilités dans le paysage après la fermeture de la mine.

Un petit rappel : l’activité d’extraction du diamant est l’une des activités minières les moins impactantes pour l’environnement. Car un gisement de diamant n’est autre qu’une pipe volcanique étroite et verticale pouvant atteindre mille mètres de profondeur, mais sur une surface très étroite en comparaison avec toute autre activité d’extraction.  


Crédit : Natural Diamond Council

4. Développer des stratégies et des plans pour combattre le changement climatique

Tous les membres du Natural Diamond Council travaillent d’arrache-pied sur des programmes ou des initiatives qui visent à réduire leur consommation d’énergie et leur empreinte carbone.

Par exemple, un cas d’école : la géologue du Groupe De Beers, Dr. Evelyin Mervine, travaille avec son équipe sur un projet pionnier qui pourrait permettre une extraction carboneutre des diamants en Afrique du Sud et au Canada dans les cinq à huit années à venir. Le projet du Dr. Mervine vise à capter le dioxyde de carbone au travers d’un processus de « carbonatation minérale » : certaines espèces de roches extraites pourraient se comporter comme des éponges, saisissant le dioxyde de carbone dans l’atmosphère et le piégeant dans des matériaux sécures, non toxiques et solides !


Crédit : Mine de diamant Victor (Canada)